La question vaut son pesant d’or. Certains responsables politiques se sont mobilisés pour défendre l’honorariat de l’ancienne présidente de la Cour constitutionnelle. Considérés comme des « Mborantsuo boys », ils se sont succédé à la télévision pour nous expliquer que le Gabon avait besoin de l’expérience de tous, justifiant ainsi l’honneur décerné à l’ancienne présidente par ses pairs.
Lorsque la polémique a commencé à enfler, ils sont apparus à la télévision pour expliquer qu’il s’agissait d’un article d’un texte organique de la Cour constitutionnelle gabonaise, faisant de l’ancienne présidente de cette institution une présidente honoraire, sans rétribution ni avantage.
Enfin, la Cour constitutionnelle est venue se déjuger dans une brève déclaration pour annuler cette nomination, laissant par terre tous les défenseurs de la présidente de la Cour constitutionnelle, qui s’étaient érigés en donneurs de leçons.
La question légitime que l’on s’était posée ces derniers jours est la suivante : si cette affaire de nomination relève de l’interne à la Cour constitutionnelle, pourquoi les conseillers du président montent-ils au créneau pour défendre l’ancienne présidente, vivement critiquée par les Gabonais ? La réponse est venue d’un compatriote ivre de vin de palme qui a dit ceci : « Ceux qui la défendent, ce sont les Mborantsuo boys ». Nous ne savons pas ce qu’il a voulu dire, mais en tout cas, nous reviendrons sur cette affaire.
L’info de 1ère main 