C’est une vente aux enchères qui ne passe pas pour les défenseurs du patrimoine culturel gabonais. Un masque fang, présenté comme rare et précieux a rapidement été écoulé lors d’une vente aux enchères en France à Montpellier, qui s’est faite devant les professionnels des masques et autres amateurs de pièces culturelles africaines rares.
Alors que la plupart des pays africains prônent pour un retour du patrimoine culturel africain dérobé par les pirates européens pendant la colonisation, cette vente démontre bien que le problème est loin d’être réglé.
Malgré la volonté politique affichée par paris et certains capitales africaines comme Libreville et Cotonou, les opérations comme celle-ci continuent de se tenir partout en Europe. L’Europe qui prétend souvent être à cheval sur les valeurs, a visiblement manqué une occasion de se faire remarquer positivement.
Le retour des masques gabonais devrait être une priorité du gouvernement, après que l’ancien ministre de la culture Patrick Mouguiama Daouda qui avait initié d’avancer sur cette affaire, ait transmis ce dossier tentaculaire à son successeur de collègue, Max Samuel Oboumadjogo.
Lors de cette vente, des activistes gabonais ont fait irruption dans la salle et ont interrompu momentanément la vente, pour dénoncer le caractère frauduleux de celle-ci. Cela n’a pas empêché à ce masque fang du Gabon, d’obtenir un acquéreur. Plus de 4 millions d’euros de valeur.
L’info de 1ère main 