A la faveur d’un séjour aux Etats-Unis, la Vice-Présidente, Rose Christiane Ossouka Raponda, a tenu une réunion avec quelques dizaines de gabonais de la diaspora aux Etats-Unis. Tout semblait avoir bien commencé, jusqu’à ce que quelques activistes fassent leur entrée dans la salle.
Il s’agit de Landry Amiang Washington, Alain Serge Bekalé et de Soukouss Mikouma. Ils ont fait irruption dans la salle où se tenait la réunion et ont demandé à prendre la parole de force. Devant l’impertinence de cette demande, madame Ossouka Raponda, n’a pas eu d’autres choix que d’autoriser ces compatriotes à prendre la parole en public.
Landry Amiang et Serge Obame sont revenus abondamment sur la gestion du pays qu’ils qualifient de catastrophique. Ils sont également revenus sur le respect de l’Etat de droit qui devrait prévaloir au Gabon. Landry Amiang a passé 4 ans de prison au Gabon sans même avoir été jugé. D’après ces dires, il aurait été cueilli dès son arrivée à l’aéroport de Libreville par les agents de la police des frontières.
Selon les informations que nous avons obtenues, les compatriotes de la diaspora auraient des problèmes de renouvellment de passeports, d’où la présence du Directeur Général de la documentation (SEDOC), qui a été fortement interpellé à ce sujet. Aussi, la Vice-Présidente de la République, sous les bons offices de l’Ambassadeur du gabona aux USA, S.E Nelson Messone, voudrait-elle entamer un processus de réconciliation avec les compatriotes de la diaspora, avec lesquels les relations sont toujours tendues. C’est une bonne initiative, pourvu qu’elle arrive à son terme et ne soit pas simplement une opération électoraliste, à l’approche des élections présidentielles 2023.
L’info de 1ère main 