Elections: les observateurs internationaux pourraient être pourchassés selon PCMM

C’est une déclaration qui n’est pas anodine. L’ancien Vice-Président de la République, Pierre Claver maganga Moussavou, a réagi à l’exclusion du processus électoral du Gabon, de l’Union Européenne, à travers ses observateurs.

Dans une interview accordée à France24 et RFI, le Premier Ministre Alain-Claude Bilie By Nze, a affirmé que les observateurs de l’Union Européenne, à la dernière élection présidentielle dans notre pays, ont envenimé la crise post-électorale du fait de leurs déclarations intempestives. Par conséquent, pour la présidentielle de 2023, notre pays devra se passer d’eux.

Réagissant à cette interview, Pierre Claver Maganga Moussavou s’est d’abord désolidarisé des déclarations du Premier Ministre gabonais, et a ensuite dit que les observateurs des élections à venir, devraient être choisis d’accord-partie, entre la majorité et l’opposition gabonaise. Monsieur Maganga Moussavou soupçonne le parti au pouvoir d’être en train de se construire un siège pour la fraude électorale, en écartant les observateurs de l’UE.

Dans un audio qu’il a lui-même diffusé dans de nombreux groupes whatsapp, il met en garde le pouvoir gabonais de ce qui pourrait arriver si jamais l’opposition n’était pas consultée pour le choix des observateurs.  » Les observateurs pourraient être pourchassés par les citoyens avertis, si d’aventure ils étaient recrutés sans le consentement de l’opposition « .