Le Pr. Jean François Meye, doyen de la faculté de médecine de l’USS dénonce le manque de moyens

C’est lors de la cérémonie de remise de parchemins d’une soixantaine de docteurs en médecine et d’une vingtaine de docteurs en pharmacie, que le Pr. Jean François Meye a dressé un bilan sans complaisance du fonctionnement de l’institution qu’il dirige. S’il a égrené quelques bons points notamment la réduction des effectifs dans les amphithéâtres à mettre au crédit de la tutelle actuelle, le Doyen de la faculté de médecine de l’Université des Sciences de la Santé est revenu abondamment sur l’absence des moyens auquel le directoire de l’université est soumis. Il a demandé au gouvernement d’accorder plus de moyens pour le fonctionnement de l’université parce que le pays, dit-il, ne peut se permettre de s’essayer à l’ignorance qui coûte plus chère que la connaissance.

Ce discours de vérité a été tenu en présence de quelques membres du gouvernement, notamment le ministre de la défense Michaël Adamo Moussa, représentant le ministre de l’enseignement supérieur empêché, le Dr. Guy Patrick Obiang, ministre de la santé et la ministre déléguée à l’éducation et à l’enseignement supérieur Camélia Ntoutoume Leclercq. 

Le recteur de l’Université des Sciences de la Santé quant à lui, n’a pas également été tendre dans son allocution et à dénoncer l’état de vétusté des infrastructures de l’USS, malgré un travail titanesque abattu par le personnel enseignant et d’encadrement. Le Doyen et le Recteur ont été plus conciliants avec les impétrants et ils ont adressé à ces jeunes docteurs leurs vives félicitations. 

A noter tout de même la très mauvaise organisation de la cérémonie avec un protocole approximatif. Des parents parqués dans des salles différentes bondées et interdits d’être dans la même salle que leurs enfants. Des micros dont le son était à peine perceptible dans les salles annexes et le Pr. Michel Mboutsou qui a catégoriquement refusé de parler devant le micro, forçant les parents qui suivaient la cérémonie dans les salles annexes à essayer de déchiffrer ce qu’il disait sur le bout de ses lèvres. Bref.