Scandale Pollution Perenco : Lee White ne pourra pas garder le silence éternellement 

Après le document diffusé par une télévision française qui met à l’index la pollution orchestrée par les sociétés pétrolières dont Perenco, un débat a gagné l’opinion sur la responsabilité du Pr Lee White, ministre des eaux et forets. Visiblement plus préoccupé à gérer l’argent des conventions internationales liées à la gestion des parcs nationaux et à la préservation climatique, il n’a jamais réellement lutter pour préserver l’environnement selon certaines ONG gabonaises du domaine.

Comment se fait-il que les sociétés pétrolières comme Perenco continuent de déverser des tonnes de pétrole dans les eaux maritimes et fluviales du Gabon dans la province de l’Ogooue-maritime sans qu’il n’y ait ne serait-ce qu’une mission de terrain du ministère dont il a la charge pour s’en rendre compte. 

Selon monsieur Rekoula qui a servi de guide aux journalistes français et qui est au fait du dossier relatif à la pollution pétrolière dans cette zone, le ministre Lee White n’a jamais voulu jouer son rôle qui consiste à protéger les eaux et les forêts gabonaises. Il est plus préoccupé par la gestion de ses « deals », par exemple un projet d’introduire dans les forêts déjà polluées des gorilles qui viendront naturellement créer un nouveau conflit homme-faune. Mais cette activité semble beaucoup plus lucrative que la protection des populations exposées. 

Monsieur Rekoula continue en expliquant que le poisson de la zone d’exploitation pétrolière de Perenco est contaminé et qu’il se décompose en très peu de temps et ce sont les pêcheurs eux-mêmes qui en témoignent. Perenco et d’autres sociétés pétrolières mettent à mal le potentiel de biodiversité du pays sous les yeux du pouvoir dont certains hommes sont aussi les actionnaires de ces mêmes sociétés pétrolières. 

Monsieur Rekoula souhaite aussi qu’un audit soit mené sur l’utilisation des fonds dédiés à la gestion des parcs nationaux qui se fait de façon opaque et dont les sommes en milliards sont loin d’être gérées de la meilleure des manières.