L’asphyxie sociale se généralise et les gabonais sont au bord de la suffocation. Les retraités viennent de passer des moments difficiles et ils ont dû lutter pour être entendus. Plusieurs secteurs sont en grève, la trésorerie du pays est chancelante, tout manque alors que le pays est tellement riche dans son sous-sol qu’on a du mal à croire à un tel chaos.
Aujourd’hui, les files d’attente sont interminables devant les essenceries. Taximen et particuliers passent des heures avant d’obtenir le précieux liquide, le gasoil ou l’essence, qui pourtant coule dans notre sous-sol. Que s’est-il passé pour que les choses en soient arrivées là ?
Pendant ce temps, madame le premier ministre a trouvé le temps d’aller participer au CEO Forum à Abidjan, alors que la plupart des entreprises gabonaises ont fermé consécutivement à la crise sanitaire. Il est plus que temps que les choses changent. Les incapables doivent céder la place aux dignes filles et fils de ce pays, qui ont au moins, l’amour de la patrie.
Si vous avez un véhicule et si vous n’êtes pas patient, il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas circuler aujourd’hui. L’essence est au compte-gouttes. Combien de temps encore ?