C’est à la faveur de l’ouverture de sa permanence politique que monsieur Paul Marie Gondjout, cadre de l’Union nationale, a prononcé une allocution forte devant un parterre de membres de l’opposition et de militants de l’Union nationale.
Il a d’abord évoqué les souvenirs vécus dans cette permanence politique dans laquelle la plupart des décisions importantes de l’opposition gabonaise autour de l’UN étaient prises. En honorant par ses propos la mémoire des illustres disparus, PMG veut mettre derrière lui les forces spirituelles qui ont accompagné ces grands opposants, dont il a le devoir de poursuivre l’œuvre politique.
Ensuite Paul Marie Gondjout a fait un état des lieux sans complaisance de la situation du Gabon qu’il juge catastrophique et préoccupante. Une charge portée contre Ali Bongo que son parti appelle à se représenter, alors que sa situation sanitaire ne devrait pas lui permettre de le faire. En réalité, ces appels à la candidature d’Ali Bongo montrent bien la fébrilité du pouvoir. Il est clair que la candidature d’Ali Bongo sert uniquement les intérêts des marionnettistes autour de lui.
Paul Marie Gondjout a vers la fin de ses propos mis en garde le pouvoir Bongo-PDG sur les rumeurs d’une autre modification constitutionnelle, qui ambitionnerait de faire désigner le président de la République, non plus par le peuple mais par les élus nationaux et locaux. Le cadre de l’Union nationale a appelé à l’Union des oppositions gabonaises pour former un bloc contre le pouvoir actuel. Il a dit vouloir parler à tout le monde dans les prochains jours.
