Étonnant cette réunion qui finalement a été consacrée à critiquer le maire du 4e arrondissement de Libreville, Jesson Axel Ayenoue. Le ministre de l’intérieur est descendu de la solennité de ses fonctions pour venir donner des leçons de célébration de mariages, lui qui n’a jamais rien célébré. Étonnant quand on sait que la loi en la matière n’indique pas que le maire qui célèbre un mariage n’a pas le droit de donner un peu de vie et même d’humour à cet acte. L’obligation qui est faite aux édiles est de donner lecture du code civil en la matière.
En plus, la plupart des couples choisissent de se marier chez le maire du bonheur même quand ils viennent d’ailleurs. C’est donc le choix des époux de se plier à cette petite scène de théâtre, qui au final ajoute à leur mariage.
C’est étonnant que cette simple célébration soit la préoccupation principale du ministre de l’intérieur au point de tenir une réunion sur la question. Nous rappelons qu’il y a tous les jours du banditisme dans notre ville et les victimes se comptent en centaines. Peut-être cette question de la sécurité de nos ville pourrait aussi intéresser le ministre de l’intérieur.
D’un autre côté, si on reste sur les statistiques et qu’on regarde de près ce que le maire du bonheur a rapporté à l’état pour avoir célébré 1600 mariage à ce jour, aucun autre maire ne l’a jamais fait et dans une période de crise financière comme celle que nous traversons, pourquoi arrêter l’élan d’un compatriote qui donne du bonheur aux gabonais dans une période de notre vie où la difficulté fait partie de notre quotidien.
Cette sortie du ministre d’état, en charge de l’intérieur n’est pas de son niveau et peut-être que les raisons de cette interdiction ne sont pas à trouver dans la loi mais sur le plan politique. Affaire à suivre.