Le Ngori devient de plus en plus rare

Les bus affectés au transport urbain des gabonais dénommés « NGORI » deviennent une denrée rare. Si au début les gabonais ont félicité ce geste de solidarité, aujourd’hui l’attente d’un Ngori devient plus ou moins difficile. Les files sont longues et l’attente interminable. Plus d’une heure pour prétendre prendre un bus de la société Trans’Urb qui assure la gratuité du transport pour les gabonais.

Que se passe-t-il désormais ? Pourquoi la qualité de service s’est considérablement dégradée, l’état est-il toujours capable de supporter les charges liées à l’exploitation de ces bus ? Ce sont autant de questions qui doivent être posées pour édifier les usagers du Ngori. Pour l’instant, personne n’est prêt à lâcher le Ngori et donc les populations vont continuer à faire la queue sous le soleil.