La France perd la bataille de l’Afrique francophone au Mali

Sanctions, gels des avoir à la CEDEAO et l’UEMOA, gels des transactions financières vers le Mali. Les maliens ont eu droit à la totale dans ce dossier qui l’oppose en réalité à la France. Le Président Macron veut faire payer à l’état malien sa coopération avec le groupe militaire russe Wagner, qu’il qualifie de mercenaire

Au-delà d’un combat géostratégique et diplomatique dans cette région du Sahel, c’est aussi le poids politique et diplomatique de la France qui se joue. Cette facilité de mettre en œuvre un discours à la carte entre les pays qui pourtant ont tous des dirigeants militaires, arrivés au pouvoir par des coups d’état, mais non pas le même traitement.

Sur le dossier malien, il faut aussi reconnaître qu’en prorogeant la transition sur plusieurs années, les autorités de transition (junte militaire) s’installent dans l’illégalité constitutionnelle et le déni de démocratie. Avant de juger une situation qui semble nous échapper tous, il parait plus sage de voir quelle est la situation sécuritaire du Mali actuellement ?

Des milliers de maliens sont sortis pour exprimer leur colère contre la France, la CEDEAO et l’UEMOA. Les mouvements d’indignation par rapport à ces mesures iniques qui auront un impact conséquent sur la Mali et surtout ses populations. D’ailleurs certains de ces manifestants ont avoué être descendus dans la rue pour soutenir le peuple malien et non les putschistes. 

Aussi, les capitales africaines, les opinions nationales en Afrique, ne sont majoritairement pas d’accord avec ces sanctions contre le peuple malien. Les tensions sont tellement fortes que cette situation tend à créer un esprit de solidarité entre les africains, qui n’existaient plus.

Le fort rejet de la politique Française est perceptible désormais sur le continent. Il y a une nouvelle conscience qui naît et va forcément contaminer d’autres nations. La France est entrain de perdre l’Afrique francophone dans ce dossier malien. De toute façon le Mali ne se pliera à personne. Ni à un président ni même à une institution financière.