C’est une course poursuite institutionnelle qui aura duré quelques jours. Le gouvernement gabonais pourchassé par le COPIL citoyen a été finalement rattrapé par les mesures suspensives de la Cour Constitutionnelle.
C’est par la voix de son porte-parole que cette institution de République s’est finalement rendu en revenant sur les mesures gouvernementales de lutte, de riposte et de prévention d’avant le 15 décembre 2021.
Était-il nécessaire de jouer au chat et à la souris avec la Cour Constitutionnelle quand on sait que cette institution est la dernière digue de la stabilité institutionnelle ? La question restera posée mais cet épisode aura montré à l’opinion le style managérial du gouvernement de la République actuel.
Chacun peut désormais tirer ses propres conclusions et en premier lieu le Chef de l’Etat qui aura certainement son mot à dire à la suite de ce medley politique désolant. Nous attendons le 31 décembre pour être fixé sur ce qu’aura pensé le Chef de l’état.