C’est à croire que le Pr. Mouguiama-Daouda qui est généralement bavard et prompt à mettre les enseignants sur bons de caisse, est curieusement devenu muet devant un phénomène qui prend de l’ampleur et met l’intégrité physique des élèves en danger.
Comment une tutelle peut-elle restée immobile devant cette dégradation de l’environnement scolaire, du moins ce qu’il en reste. Des bagarres en série dans plusieurs établissements, des élèves en sang, des vidéos relayées sur les réseaux sociaux et un Ministre de l’éducation nationale qui ne fait pas entendre sa voix. L’abandon est total et ce n’est pas faire preuve de mauvaise foi que de le dire.
Quand est-ce que Daouda Mouguiama et son adjointe symbolique qui délaisse ses prérogatives pour ne faire que de la politique vont-ils s’attaquer à cette question de la violence scolaire ? Comment peut-on être dans un pays où les membres du gouvernement face aux difficultés qui relèvent de leurs ministères, démissionnent complètement.
Pendant combien de temps encore va-t-on supporter cette façon de faire?
Aucune convocation des proviseurs, aucune réunion d’urgence, aucun rappel à l’ordre dans des cas aussi graves. Une jeune fille s’est presque vidée de son sang et est désormais la risée des réseaux sociaux et l’autre jeune fille avec qui s’est déroulée l’altercation, passe son temps à se vanter sur les réseaux sociaux. Quel signal donne-t-on à la jeunesse gabonaise ?