Consécutivement au mot d’ordre de grève lancé par la coalition des syndicats de l’éducation nationale, les élèves de port-gentil ont décidé d’investir la rue pour réclamer le retour des enseignants dans les salles de classes. Depuis quelques semaines, les cours dans les lycées et collèges, aussi bien que dans les écoles primaires sont sérieusement perturbées. cette situation pénalisent ces jeunes compatriotes d’autant plus qu’ils sont parfois évalués sur des cours qu’ils n’ont pas appris en classes.
Si quelques fonctionnaires de l’éducation nationale continuent de donner cours, majoritairement dans les classes d’examen, il n’en demeure pas moins que le gros des effectifs de l’éducation nationale (enseignants) ne va plus à l’école. La sempiternelle question des droits corporatistes et sociaux des enseignants refait surface et c’est le même scénario à chaque rentrée scolaire. Le ministre de l’éducation nationale le Pr. Daouda Mouguiama préférant menacer les enseignants d’une mise sous bons de caisse.
L’école gabonaise semble souffrir de l’opportunisme de ses acteurs. Les enseignants qui souvent ont 3 mois de vacances pour solliciter de la tutelle la résolution de leurs problèmes, n’ont jamais daigné le faire, préférant choisir le moment des cours pour négocier et prendre les enfants en otages. De son côté, le gouvernement n’a jamais voulu traiter la question en profondeur. Il s’agit d’une situation qui ne doit pas être résolue dans ses symptômes mais il faut plutôt traiter le mal. C’est cette attitude anti-républicaine des deux parties qui paralyse l’éducation dans notre pays et ce sont toujours les enfants qui en feront les frais.
L’info de 1ère main 