Le gouvernement ne veut plus d’enfants sans actes de naissance 

Il y a dans notre pays des milliers d’enfants et d’adultes qui n’ont pas pu obtenir un acte de naissance. Les raisons relèvent parfois de la négligence des parents, la non possession d’une déclaration de naissance parce que l’enfant est sorti sans que les parents n’aient pu payer l’hôpital dans lequel il est né ou alors à cause du délai de 3 jours, imposable à tout nouveau né pour se faire établir un acte de naissance. La loi a depuis lors changer sur ce dernier volet.

Les conséquences de cette absence d’actes de naissance sont graves: impossibilité de faire des actes administratifs et d’obtenir une carte d’identité nationale ou un passeport, impossibilité de passer des concours pour ceux qui apprennent et même, impossibilité d’apprendre pour défaut d’actes de naissance.

Le gouvernement sous la houlette du ministère des affaires sociales, veut mettre fin à cette situation, en tout cas c’est l’ambition de la ministre Prisca Koho Nlend, qui est allé ouvrir  la cérémonie du lancement du Programme conjoint citoyenneté et protection sociale pour la province de l’Estuaire. 

En présence de madame leMaire de Libreville Christine Ndutume épouse Mihindou et de ses adjoints, le lancement de ce programme a eu lieu à la mairie centrale de Libreville. Si le gouvernement venait à mener jusqu’au bout ce projet, des milliers de jeunes compatriotes trouveraient enfin une nationalité gabonaise que jusque-là, ils n’avaient véritablement pas obtenu. Attention tout de même aux dérives qui pourraient en découler.