L’éléphant: Un problème pour les femmes de Makokou 

Elles en ont marre de subir les dégâts dus à l’action des pachydermes. Il ne se passe plus un jour sans qu’une plantation soit dévastée et même, des vies mises en danger. Aucune solution pour protéger leurs plantations n’est à ce jour appliquée par le ministère de tutelle, beaucoup plus préoccupé à présenter une posture de responsabilité à l’international qu’à s’occuper des populations sur place au Gabon.

Il semble que les conférences à l’étranger, les rendez-vous de l’environnement soient beaucoup plus onéreux que de protéger les régimes de bananes et autres tubercules, qui sont le fruit d’un travail acharné des compatriotes sur place à Makokou.

Sauf que pour ces mamans, ces plantations sont tout ce qu’elles ont. Les détruire comme le font les éléphants,  constitue pour elles une véritable crise. Elles ont décidé de marcher pour dire: « ça suffit comme ça ». Les pachydermes ne sont pas plus importants que la vie des hommes et des femmes qui occupent ces terres agricoles. Il va falloir que le gouvernement leur propose une solution pour éviter que chacune d’entre elles ne se débrouille comme elle pourra, au risque de rentrer dans l’anarchie. 

L’urgence est réelle et les femmes l’ont dit avec véhémence lors de leur marche dans les rues de la capitale Makokou. Le ministère en charge devra donc se mettre à l’œuvre pour résoudre ce conflit homme-faune, qui n’a que trop duré.