C’est en gros ce qu’on peut retenir de l’activisme des organisations de la société civile gabonaise. « Nous sommes déterminés à faire reculer le gouvernement dans l’application de ses décisions iniques ». Le bras de fer est total et la société civile gabonaise dénonce depuis toujours ce qu’elle considère comme des décisions liberticides, destinées à précariser encore plus les plus pauvres. On ne peut pas interdire à un gabonais qui n’est pas vacciné, d’accéder aux services de l’administration publique, c’est complètement irresponsable, s’est dit un syndicaliste de Dynamique unitaire et qui ajoute que la vaccination n’est pas obligatoire.
Le gouvernement de son côté par la voix du ministre de la santé le Dr. Guy Patrick Obiang, estime que les protestations par rapport aux décisions qui seront mises en application le 15 décembre prochain sont essentiellement virtuelles. Le membre du gouvernement estime que dans la vraie vie, les compatriotes ne manifestent aucune réelle hostilité face au vaccin Covid-19, qui est en ce moment, le seul moyen d’un retour à la vie normale. Il a indiqué que le vaccin pfizer est disponible et que chacun peut choisir de l’utiliser pour se faire vacciner.
On redoute donc des confrontations pour le 15 décembre tant les 2 positions sont irréconciliables, et les propos prononcés de chaque côté, de nature à raviver les tensions.