Malgré les publicités portées par le ministère de la santé, le PDG et tous les autres organes du pouvoir, Novembre bleu, dédié au dépistage du cancer de la prostate chez les hommes ne connaît pas de grand engouement. Peut-être faudrait-il les y contraindre comme cela semble se profiler pour la vaccination contre la Covid-19.
Les hommes moins enclins à consulter un médecin et encore moins quand il s’agit des partis aussi intimes, ne semblent pas trouver de grand intérêt à se faire dépister de façon précoce pour la bonne cause. Pourtant, l’initiative est louable. En gros elle permettrait de sauver des vies, car le cancer de la prostate est un vrai problème de santé dans notre pays comme peuvent le faire dire les statistiques.
La nouvelle campagne bat son plein, l’artillerie bleue sortie mais en face, les hommes opposent une fin de non recevoir à cette campagne. Comme le vaccin contre le covid-19, peut-être que certains hommes politiques devraient montrer l’exemple pour rassurer les compatriotes et leur dire qu’en réalité, il s’agit d’un geste banal et simple. Mais la question est de savoir qui prendra sur lui de montrer l’exemple ? Ils ne se bousculent pas.
Si octobre rose est déjà ancré dans les mentalités de nos compatriotes femmes, Novembre bleu n’a pas encore toute sa place du fait d’une mentalité encore trop récalcitrante pour une opération qui s’inscrit dans le domaine de la santé publique.