C’est une alerte qu’il lance sur sa page Facebook. Connu pour ses analyses piquantes mais cohérentes, le journaliste et communicant Télésphore Obame Ngomo trouve que l’agenda du Chef de l’état est trop chargé. En gros il souhaite que le protocole d’état qui s’occupe des déplacements du président de la République, puisse prendre en compte le fait que c’est par un agenda surchargé, que l’AVC d’Ali Bongo Ondimba est arrivé en 2018. Sur ce dossier, plusieurs personnes du sérail avaient dit la même chose, allant jusqu’à affirmer que le déplacement de Riyad de 2018, avait fortement été déconseillé au Chef de l’état, même par ses médecins. Monsieur Ngomo estime que cette surexploitation du Président de la République par des voyages longs et fatigants, est de nature en danger la République, du fait que le Chef de l’état, ne serait pas, par ses antécédents de santé, à l’abri d’un autre problème ou d’une dégradation de sa santé. Il est donc plus sage pour l’entourage du président de prendre la mesure du risque qu’il fait courir au pays, en laissant le Président de la République voyager autant. Voici ce que notre compatriote a dit à ce sujet:
Le débat de Missélé eba’a: Faut-il craindre le long périple du chef de l’État?
Qui veut aller loin doit ménager sa monture nous rappelle la sagesse populaire. Le président de la République a entamé un périple international quasiment de même facture que celui qui avait précédé son accident vasculaire cérébral.
De Dubaï à Glasgow, de Rabat à Paris, il y a de quoi attirer l’attention du protocole d’état sur les déplacements épuisants qui engagent la stabilité de notre pays. Le Gabon ne devrait pas revivre la même instabilité qui a suivi la chute du président de la République à Ryad en octobre 2018. Il y a lieu de s’assurer de la nécessité ou de la pertinence de certains déplacements au nom de la République.
Certes le chef de l’État rappelait dans le magazine Jeune Afrique qu’il avait de l’énergie à revendre mais la réalité du corps humain ne trompe jamais. Si on peut se réjouir du retour d’Ali Bongo Ondimba sur la scène internationale, tuant au passage toutes les thèses les plus folles entendues ca et là, on pourrait tout de même regretter un drame inutile qui surviendrait par les temps qui courent.
L’agenda du président de la République doit désormais correspondre à ses réalités. Le superflu ou l’ostentatoire devrait être prohibé. Il en va de la vie de la République. La diplomatie a ses codes et ses passerelles. Alors que les affaires étrangères travaillent.
Par Télesphore Obame Ngomo