Mesures gouvernementales anti-Covid: les craintes et certitudes de Nicole Assele

Visiblement préoccupée par certaines des dernières décisions gouvernementales, prises dans le cadre de la lutte contre le covid-19, la Déléguée générale du CLR n’a pas moins exhorté les populations à se faire vacciner.

« Fracture dangereuse » entre les personnes vaccinées et celles non vaccinées dans notre pays. C’est le terme emblématique utilisé par Nicole Assele pour qualifier les effets des récentes mesures annoncées par le gouvernement. Fin de la gratuité du test PCR, coûts dudit à 20 000 fcfa et 50 000 francs CFA, accès aux lieux publics conditionné par la présentation d’un document démontrant le résultat négatif d’un test effectué depuis au plus 14 jours, etc, sont autant de motifs d’inquiétude pour l’ancienne Ministre des Sports.

S’interrogeant quant à l’impact et la qualité même de ces nouvelles mesures, Nicole Assele a, dans cette intervention rendue publique sur sa page Facebook le dimanche 31 octobre dernier, posé des questions pratiques auxquelles les autorités sanitaires pourraient ou devraient accorder un surcroît d’intérêt. Ces interrogations portent par exemple sur l’accès des populations rurales, dans l’arrière-pays profond notamment, aux prestations du Copil dans leur lieu de résidence. La difficulté évidente qui est la leur révèle de fait le caractère inapplicable de l’intégrité de ces décisions sur l’ensemble du territoire national.

Forte de son statut de médecin, la dirigeante exécutive du CLR n’a pas manqué à son devoir: celui d’appeler toutes les populations à adhérer à la vaccination, citant pour ce faire le Chef de l’Etat dans sa dernière adresse à la nation.