Jadis fleuron de l’industrie du bois dans notre pays au temps du Président Omar Bongo, la SNBG se fait très discrète ces dernières années.
D’abord parce qu’elle n’a pas pu s’arrimer à la volonté du gouvernement, notamment celle du président Ali Bongo lui-même, de centraliser l’exploitation et la production du bois sur la zone économique de Nkok. Ensuite, la SNBG était beaucoup plus spécialisée dans le trading du bois et la vente en grumes était vraiment le gros de leur marché.
Or la volonté de l’état gabonais d’industrialiser la filière, aurait dû pousser la société nationale des bois du Gabon à faire évoluer son approche en mettant en place des entrepôts pour traiter le bois récolté.
Personne ne sait à l’heure actuelle, si le gouvernement avait préparé cette compagnie nationale à cette transition brusque dans le secteur. Plusieurs entreprises du bois dont la très célèbre Rougier avait émis des réserves quant à la stratégie gouvernementale sur l’arrêt d’exportation du bois en grumes
Aujourd’hui, personne ne dispose de chiffres permettant de comparer l’activité de la SNBG avant et après l’interdiction d’exportation du bois en grumes intervenue en 2010.
Une chose est sûr, la SNBG était un rêve pour la majorité des jeunes gabonais et le gouvernement devrait savoir qu’on industrialise pas un secteur au détriment des sociétés nationales sauf si les intérêts des décideurs se trouvent ailleurs. Ce qui est fait est fait, mais si la société est péril, l’état doit pouvoir la sauver.
L’info de 1ère main 