PRINCIPE DE PRéCAUTION: invoqué par la France contre le VACCIN ASTRAZENECA en mars 2021

C’était au mois de mars dernier que le Président Français Emmanuel Macron avait pris la décision de suspendre souverainement le vaccin Astrazeneca contre la covid-19. Plusieurs pays européens dont l’Allemagne avaient déjà pris la décision de retirer la vaccin Astrazeneca de la liste des vaccins utilisés pour la lutte contre la covid-19. La raison invoquée était la présence d’effets secondaires graves sur certains vaccinés. Il s’agissait pour les formes graves de thrombose, c’est-à-dire la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins et le cœur.

Le Président Emmanuel Macron avait dit en mars dernier, ne pas vouloir prendre de risques et de strictement s’en référer aux conseils des spécialistes: les médecins et l’Agence Européenne du médicament. Cette décision du Chef de l’état Français avait plongé dans la psychose les plus de 17 millions d’Européens déjà vaccinés à Astrazeneca et remettait en question la rapidité avec laquelle le vaccin avait été fabriqué et surtout son homologation par les instances sanitaires internationales dont l’Organisation Mondiale de la Santé.

Il semble que devant le risque sanitaire, les états sont souverainement responsables et peuvent décider de suspendre tel ou tel autre vaccin après en avoir discuté par exemple pour le Gabon, avec le comité scientifique. Même si l’Afrique n’a pas jusque-là fabriqué de vaccin contre la covid-19, il n’en demeure pas moins qu’elle dispose de scientifiques compétents et de laboratoires outillés, qui si des effets indésirables se faisaient persistants, pourraient ordonner ou conseiller la suspension de l’utilisation d’un vaccin. L’Afrique n’est donc pas condamnée à suivre à la lettre les recommandations de l’occident sur cette question sanitaire, elle peut de façon souveraine, comme l’a fait la France, décider de l’avenir sanitaire de sa propre population.

Dans le monde entier, des milliards d’individus refusent toujours de se faire vacciner contre la covid-19 à cause de la crise de confiance qui existe désormais entre les populations et les laboratoires pharmaceutiques, accusés d’avoir mis sur le marché, des vaccins fabriqués dans la précipitation, sans aucun recul scientifique.