NOUVEAU GOUVERNEMENT: ILS POURRAIENT NE PLUS FAIRE PARTIE DE L’equipe

A l’exception de quelques-uns, la plupart des ministres du gouvernement Ossouka Raponda sont qualifiés d’incompétents par l’opinion. Nous allons tenter de vous expliquer les raisons de ce qualificatif peu glorieux. Les ministres actuels ont, de l’avis de des gabonais, soit été recommandés soit choisis par des officines politiques qui voulaient absolument faire du remplacement numérique sans juger de son opportunité. Nous pensons que dans la perspective d’un remaniement gouvernement et d’une reprise en main de l’appareil de l’état par le Président de la République, les ministres ci-après pourraient ne plus faire partie de l’équipe gouvernementale:

CARMEN NDAOT

Elle est l’exemple le plus parlant. Imposée par son père et actuel président du Conseil National de la démocratie, le fille Ndaot n’a aucun espace politique dans sa province d’origine. Elle n’y a fait aucune classe politique, ni même être très active dans le domaine associatif. Très aphone dans son ministère, elle semble n’avoir jamais pris la mesure de la fonction.

FRANCK NGUEMA

Arrivé au gouvernement par la volonté de Brice Laccruche Alihanga, après avoir tenté une entrée au Bureau de l’Assemblée nationale, l’actuel ministre du sport ne doit son siège de député qu’à la volonté du pouvoir d’avoir voulu barrer la route à Jean Gaspard Ntoutoume Ayi. Il a reçu des moyens colossaux et s’est finalement imposé au forceps. L’ancien directeur de cabinet BLA voulait tisser un lien avec la famille d’André Mba Obame mais on le sait, Franck Nguema n’a plus aucune assise dans la famille de son défunt oncle. Il a continué d’affronter les enfants d’AMO dans l’affaire de TV+ et cela lui vaut aujourd’hui le rejet de tous ceux qui considèrent AMO comme leur chef spirituel. Il initie de temps en temps des AGR dans Akanda mais politiquement il semble ne pas avoir de crédit.

BIENDI MAGANGA MOUSSAVOU

Arrivé au gouvernement par la volonté de son père à l’époque vice-président de la République, le fils Maganga est un parfait inconnu dans la province de la Ngounié. Héritier de son père à qui la province entière attribue une certaine arrogance, Biendi Maganga Moussavou n’a jamais essayé d’avoir ne serait-ce qu’une stature d’homme politique et de rassembleur dans la Ngounié, il ne sait pas le faire. On doit lui reconnaitre une certaine envie et initiative dans son ministère mais cela sera-t-il suffisant pour qu’il se maintienne dans un gouvernement qui se veut politique ? Pas même son épouse ne pourra lui conférer un avantage compétitif, on le sait, Ali Bongo a déjà viré certains de ses beaux-frères.

LEON ARMEL BOUNDA BALONZI

Lui aussi semble ne pas avoir compris le caractère stratégique de son ministère. Absent là où il est attendu, il a pris près d’un an à modifier un simple rond-point (celui de l’aéroport de Libreville). Le Boulevard triomphal est toujours fermé pour des travaux qui n’avancent pas. Sa communication est catastrophique et il a amplifié une vraie crise de trafic entre Libreville et Akanda. Politiquement, c’est encore le balbutiement. Issu d’une région (Fougamou) qui comporte de fortes têtes, il ne s’est pas encore imposé en leader et en rassembleur.

MATHIAS OTOUNGA OSSIBADJOUO

Il avait été rappelé d’urgence parce que la tradition gouvernementale exige qu’il y ait au moins un ministre originaire d’Okondja. Son ministère de la Décentralisation ne dispose d’aucun véritable budget pour agir. Il est certes un dinosaure politique dans le Haut-Ogooué mais ces derniers jours ont montré une certaine fébrilité notamment dans l’affaire des audios qui indique qu’il ne tient plus les troupes de son parti, à en juger par la fuite de sa conversation avec un autre cadre du PDG. Aussi, les cadres à Okondja, se renouvellent très vite et des jeunes aux dents très longues sont déjà sur la liste d’attente. Il ne semble plus avoir d’entrées dans le cercle immédiat du Chef de l’Etat pour assurer son maintien au gouvernement.

MICHEL MENGA

Il aurait pu être le cheval sur lequel aurait misé le pouvoir pour contrecarrer les velléités d’Alexandre Barro Chambrier mais il n’a montré aucune stature politique ni aucun génie au sein de son ministère. Il est maintenu là par respect pour la posture d’ouverture que se donne l’actuel gouvernement mais rien ne dit qu’il pourra être maintenu à la suite d’un remaniement gouvernemental.

ALAIN CLAUDE BILIE BY NZE

C’est peut-être le retour du bâton. Pourtant Alain Claude Bilie By Nze est l’un des bons élèves du gouvernement. Baladé dans plusieurs ministères ces dernières années, l’ancien porte-parole d’Ali Bongo semble ne pas avoir trouvé grâce aux yeux de ceux qui entourent le pouvoir actuel. Il est accusé depuis de longues années de rêver d’un destin présidentiel. Le seul qui pourrait sauver la tête du ministre de l’énergie est le Chef de l’Etat lui-même qui lui voue une certaine admiration. Si Ali Bongo doit poser la question à quelqu’un d’autre au moment de renouveler le bail de Bilie By Nze au gouvernement, il est certain qu’il ne sera pas reconduit. Son destin au gouvernement est directement lié au Président de la République.  

Nous reviendrons sur d’autres noms de ministres de l’actuel gouvernement qui seraient de notre point de vue sur le départ. Cet article est une spéculation journalistique.