Jean Ping, leader de l’opposition et se considérant toujours comme le président élu du Gabon, n’a visiblement pas oublié les jeunes compatriotes qui sont tombés à son QG, le 31 août 2016, à la suite de la décente des forces de l’ordre gabonaises à son quartier général (QG)politique de l’époque.

En marge des autres leaders politiques et de la société civile qui ont voulu marquer cette triste journée, l’opposant Jean Ping à respecter son rituel, celui de rendre hommage aux victimes de cette barbarie effroyable, orchestrée par le pouvoir gabonais comme il l’a plusieurs fois affirmé.

Il n’est pas question de les oublier, eux qui ont tant donné à ce pays. Cinq années plus tard, justice n’a toujours pas été rendue et les âmes de ces illustres compatriotes n’ont toujours eu le repos qu’elles mériteraient. Peut-être qu’il serait temps pour le gouvernement de la République de faire toute la lumière sur cette affaire qui empoisonne la vie politique gabonaise et de procéder à des réparations auprès des familles toujours anéantis par ces évènements.