Depuis quelques jours, le réseau Libertis est en piteux état. Le débit internet est extrêmement lent alors que les Gabonais dépensent des sommes astronomiques pour bénéficier d’un réseau de qualité. De plus, le Gabon est considéré comme le bon élève et même le premier d’Afrique central en matière de pénétration du réseau internet. Les gabonais ne peuvent pas eux-mêmes aller se plaindre au goupe Libertis-GabonTélécom. Une autorité est mise en place pour s’occuper de ce type de situations et réguler les télécommunications.
A la grande surprise de chacun, l’Arcep brille par son mutisme et surtout sa lenteur à la réaction. Il faut savoir que cette autorité qui est fournie en personnels est celle censée garantir aux gabonais une qualité excellente du réseau internet à des coûts accessibles. Que fait l’Arcep lorsque le réseau est aussi dégradé et que les compatriotes continuent de payer ? ou se disent-ils ce n’est pas grave tout finira par passer.
Le citoyen gabonais qui sait que ses impôts servent à payer grassement ces hommes et femmes, agents de l’Arcep, attend de cette autorité une réaction rapide et cohérente par rapport à la mission que lui assigne les plus hautes autorités. Il y a tellement de gabonais au chômage dont la compétence est les nouvelles technologies qu’on ne passerait pas une journée avant d’avoir remplacé ceux qui refusent de travailler.