RETOUR SUR LE CIVISME FISCAL DEMANDÉ PAR nicole JANiNE lydie ROBOTY MBOU

Jeanne Lydie Roboty Mbou était face aux journalistes dans l’émission gouvernementale Face à vous il y a quelques mois. La ministre de l’économie est revenue sur les dossiers gérés par son ministère notamment le PAT (Plan d’Accélération de la Transformation) qui vise globalement à améliorer les conditions de vie des populations tel que le souhaite le Président gabonais Ali Bongo. Autre dossier épineux, les primes des régies financières et administrations assimilées qui jusqu’à présent sont payées en dents de scie.

Monsieur Mbatchy, membre de l’un des syndicats majeurs des agents de ce ministère est revenu sur les différents décrets jugés discriminatoires qui traitent les agents de la même administration avec disparité et plongent certains dans la difficulté du fait du non paiement intégral de leurs primes.

Sensible à cette préoccupation, Madame Roboty Mbou a dit travailler de commun accord avec les partenaires sociaux et être le premier défenseur de l’atteinte des objectifs budgétaires sur lesquels sont annexés les primes des agents des régies financières. Elle a demandé aux syndicalistes de jouer aussi le rôle de promoteur de la performance au sein de leurs administrations.

La ministre après avoir expliqué que le gouvernement a dû faire face à plusieurs crises qui ont considérablement obéré les recettes budgétaires de l’état de moins de 400 milliards de Francs CFA, a sollicité de ses compatriotes un civisme fiscale. Elle considère que le niveau de recouvrement fiscal actuel ne permet pas de baisser la pression sur le ministère dont elle a la charge. En gros madame la ministre ferait confiance en la bonne foi des Gabonais pour qu’ils s’acquittent de leur devoir fiscal.

L’émission n’avait  été ni totalement convaincante ni totalement décevante. Madame Jeanne Lydie Roboty Mbou a dit ce qu’elle devait dire et pouvait dire. Cependant, les compatriotes sinistrés par la Covid-19, attendent toujours que le ministère dont elle a la charge les aide à s’en sortir. De ce côté, le ministère ne semble pas très rassurant puisque jusqu’à ce jour, nous n’avons aucun chiffre susceptible de nous indiquer le travail qui est fait et l’impact de ce dernier sur les Gabonais.