CANALBOX : Attention à la colère « haut débit » de l’ARCEP

Les récriminations des abonnés sur la mauvaise qualité du service Internet fourni par CanalBox, filiale du Groupe Vivendi Afrique (GVA), ont fini par trouver un large écho auprès de l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP). Le régulateur est récemment monté au créneau, face à un service dont on bassine les abonnés les tympans, qu’il est le meilleur de la place. Alors que dans les faits, derrière la publicité d’enfer, la qualité du service est quelconque, à écouter les jérémiades des abonnés qui se disent grugés.

L’ARCEP, dans son souci de protéger les consommateurs, et surtout jouant son rôle du gendarme du secteur a donc décidé de frapper du poing sur la table, afin de rappeler à l’ordre les responsables de CanalBox. Le régulateur n’y est pas allé de main morte pour mettre en garde la filiale de GVA. Il s’avérait nécessaire. D’autant que l’on pouvait impunément attirer davantage des clients pour un service qui laisse à désirer.

L’«Internet très haut débit» vanté par GVA commençait par prendre des allures d’une entourloupe de « très haut débit » chez ses usagers, plus qu’outrés, par une qualité du service loin du battage de l’enseigne visible sur tous les supports. Ce qui a amené l’Arcep a adressé une sorte de mise en garde à CanalBox, à travers un communiqué, le jeudi 19 août, dans lequel le régulateur « demande à GVA de bien vouloir prendre toutes les dispositions requises et urgentes pour la qualité du service. Le présent communiqué vaut la mise en demeure ». 

Autrement dit, GVA est dans la ligne de mire de l’ARCEP. A la moindre incartade encore, le régulateur ne manquera pas de frapper pour les désagréments causés aux abonnés. Et qui sait, si la sanction ne sera pas d’un « très haut débit » ?