GROGNE DANS LES RÉGIES FINANCIÈRES: UN CLIMAT DE CHAMBRE À GAZ

Par la voix de Sylvain Ombidha, qui en est le porte-parole, la fédération des collecteurs des régies financières du Gabon ont donné récemment un point de presse musclé dans lequel, les ministres du Budget, celui de l’économie et de la relance et celui du pétrole sont interpellés sur leur incapacité à juguler la crise au sein des régies financières. Le point d’achoppement se trouve être le paiement régulier des primes à la performance budgétaire.

Les collecteurs ont indiqué tous les sacrifices qu’ils ont dû consentir au nom du patriotisme. Par exemple, entre 2014 et 2017, leurs primes ont subi une décote de 30% sans qu’ils ne manifestent. Plus tard en 2018, près de 40 milliards des impayés de leurs primes ont été abandonnés sans que les agents ne manifestent. Deux actes qui montrent la bonne volonté des agents des régies financières de ne pas asphyxier le gouvernement de la République.

Les syndicalistes dans leurs déclarations ont aussi indiqué que les négociations menées par le gouvernement se déroulent dans un climat de chambre à gaz. Tant les entourloupes sont constantes et la parole gouvernementale jamais respectée.

Enfin, ils ont appelé l’ensemble des régies financières à demeurer vigilantes sur la suite à donner à leurs revendications. Le gouvernement de la République qui avait pourtant institué une réforme qui liait la prime à la performance budgétaire au dépassement des objectifs budgétaire, n’a toujours pas réussi à installer un climat de confiance et de sérénité au sein des régies financières. Les grèves à répétition sont de nature à ruiner l’exécution des politiques publiques du fait de pertes occasionnées. Vivement que cette affaire soit réglée une bonne fois pour toutes.